Cet après-midi, Andréa et ses frères ayant fini leurs devoirs, ils sont allés jouer chez leurs meilleurs copains dans la famille de Qanik.
Les parents étant très occupés par une jument qui mettait bas dans l'écurie, ils ont demandé à Asiavik et Ukpik de veiller à ce que les petits ne fassent pas de bêtises dans la salle de jeu.
Le problème est que les deux grands ont lu ce matin à l'endos d'une boîte de céréales qu'il y a un concours de photos ouvert aux jeunes amateurs de moins de 10 ans, et qu'ils avaient beaucoup plus la tête à essayer de trouver un sujet de photo à faire avec leurs nouvelles tablettes qu'à surveiller les plus jeunes.
Et ils n'ont pas vu le temps passer.
Au bout d'une heure, ils se sont rappelé leur mission et sont retournés dans la salle de jeu. Ce qui les y attendait les a laissés bouche bée.
- Mais qu'est-ce que c'est que cette pagaille et toutes ces poupées par terre ? s'est exclamé Asiavik en s'adressant à sa jeune sœur.
- On a joué à l'école, alors il faut bien qu'il y ait plusieurs élèves, a expliqué Sikuaq.
- Même qu'on a arrêté parce que nos élèves n'étaient pas sages, a confirmé Andréa en rigolant.
- Mais maintenant vous n'y jouez plus, alors rangez donc toutes les choses inutiles qui traînent, a ordonné Asiavik en imitant le ton de sa mère quand elle leur demande de ranger leur chambre.
De son côté, Ukpik était stupéfait de voir tous les engins, avions et voitures étalés par terre au point de ne pas pouvoir avancer sans marcher dessus.
- C'est quoi tout ce chantier ? a-t-il demandé aux jeunes garçons.
- Ben, justement, c'est ça, c'est un chantier ! Il y a eu un accident : un gros carambolage, et là, on attend l'arrivée des pompiers, a justifié Qanik alors que les autres approuvaient son explication.
Levant les yeux au ciel, les deux grands se sont agenouillés avec l'intention de commencer à ramasser les jouets qui jonchaient le sol, qui des poupées, qui des voitures....
Toutefois, vous seriez revenus cinq minutes plus tard, vous auriez finalement vu Asiavik qui jouait à la maitresse d'école avec les filles, et Ukpik qui faisait avancer le camion de pompier dans l'enchevêtrement des véhicules en s'amusant autant que les benjamins, toute velléité de "faire le grand" oubliée !
Bonne journée :-)
♥♥♥
PS : vous aurez peut-être noté que la fratrie inuite s'est agrandie avec l'arrivée d'un petit cousin de 4 ans nommé Pimniq (ce qui veut dire Petit phoque) qui va désormais vivre parmi ma petite famille. Les liens familiaux sont très forts chez les Inuits ; je vous en parlerai prochainement.
C'est bien sûr un Wichtel de Rosemarie Müller, moule Chris, taille 26 cm.
Vous vous souvenez peut-être que Marjolaine et Fripette voulaient demander à Grandpa qu'il leur fabrique deux chaises de plus pour la dînette de leurs poupées et de leurs ours.
C'est chose faite, et cet après-midi, Grandpa leur a montrée les deux nouvelles chaises.
- Mais..... elles ne sont pas de la même couleur que les autres ! s'est exclamée la petite Fripette.
- Non, je sais. Mais pour que je les teigne de la même couleur, il va y avoir un supplément de prix ! a répondu Grandpa pour la taquiner.
- C'est quoi le supplément de prix ? s'est enquis la toute petite d'un air perplexe.
- C'est que vous me fassiez un gros bisous chacune, pour chaque chaise.
Marjolaine s'est mise à rire.
- Alors, tu sais Grandpa, on a tellement plein de bisous pour toi que tu vas pouvoir nous fabriquer encore des tas de chaises !
♥♥♥
Voici, en plus de cette petite histoire, deux photos du splendide couche de soleil de ce soir, côté nord et côté est devant la maison ; comme l'a dit Petit Mari, c'était presque apocalyptique comme effet lumineux, tout semblait rouge :
Benjamin et Natalka sont rentrés ensemble de l'école, comme d'habitude, car ils sont à la fois voisins et très bons amis.
Une fois de plus, Benjamin a demandé à sa copine si elle voulait bien échanger un de ses BN au chocolat contre un des siens.
- Il n'y a rien à faire, ma mère est encore persuadée que le chocolat n'est pas bon pour moi, se désole-t-il une fois de plus.
- Si tu n'avais pas mangé en une seule journée les trois grandes boîtes de chocolats de Noël que t'ont offert ton oncle et tes deux tantes, et que ça ne t'avait pas rendu aussi malade, elle verrait peut-être les choses autrement ! le taquine Natalka.
- Je te jure, Natalka, si tu avais vu ces chocolats, comment ils étaient beaux, et comment ils étaient bons, je suis sûr que tu aurais fait pareil : c'était impossible de résister ! se justifie Benjamin, en souriant encore à la mémoire de tous ces bons chocolats.
- Oui, mais après, tu as été vraiment très malade pendant deux jours entiers....
- Ça, je ne m'en souviens plus trop, mais par contre, je me souviens très bien que les chocolats étaient drôlement bons !!
Et vous ? De votre plus lointain souvenir jusqu'à maintenant, quel est votre consommation record de chocolat en une seule journée ?
Moi, j'ai le souvenir d'un Noël avec une belle "crise de foie" comme on appelait ça à l'époque, à peu près à l'âge de Benjamin, et pour les mêmes raisons (mais je n'en avais quand même pas mangé trois grosses boîtes dans la même journée, comme lui !).
Mais il a raison : c'est si bon..... Tiens, d'ailleurs, je vais immédiatement me chercher un carré de chocolat noir !
Bonne journée :-)
♥♥♥
PS : pour mémoire, si vous hésitez à vous laisser tenter par un carré de chocolat de plus aujourd'hui, vous pouvez relire mes deux anciens articles, ici :
Grandma a décidé de participer au concours de desserts de la "Foire du printemps" organisée par les lutins des bois, qui aura lieu fin avril au cœur de la forêt.
Elle ne sait pas vraiment lequel de ses desserts elle va présenter et s'est dit qu'elle allait dès maintenant en faire plusieurs pour lui permettre de faire la sélection du meilleur. Le temps de cuisson étant identique pour chacune, elle a fait cuire aujourd'hui une tarte aux myrtilles sauvages confites, et une autre aux framboises sauvages confites, agrémentées de son ingrédient secret et parfumées au sirop de fleurs de pissenlit.
Une fois les tartes cuites, elle les a laissées refroidir sur la table et elle est partie faire une petite sieste (les lutins des bois font toujours la sieste en hiver, et même souvent en été aussi).
Cependant, quand elle s'est levée de sa sieste et qu'elle est arrivée dans la cuisine, une surprise l'attendait. Quatre des jeunes lutins avaient entamé les tartes.
- C'est pour t'aider à choisir la tarte pour le concours Grandma. On essaie de trouver quelle est la meilleure, lui a expliqué le petit Janot, la bouche pleine de myrtilles.
- Et pour t'aider à choisir, on ne pouvait pas faire autrement que les goûter ! a rajouté Marjolaine.
- C'est vrai Grandma, on ne pouvait pas faire autrement, a confirmé la petite Fripette, juste avant de croquer dans sa part de tarte avec ardeur !
Leur grand-mère avait du mal à ne pas rire devant l'excuse des petits gourmands.
Toutefois, quand ils eurent terminé et qu'elle les a taquinés en leur demandant leur verdict sur le choix des tartes, ils ont répondu qu'ils étaient incapables de dire quelle était la meilleure. Mais quand ils ont proposé de goûter une autre part, histoire "d'être sûrs de leur choix", bizarrement, Grandma n'a pas voulu !
Après que les grands jumeaux aient soufflé les bougies et découvert leurs cadeaux d'anniversaire, ils avaient envie de tester leurs tablettes en prenant des photos. Leurs parents leur ont proposé d'aller faire une petite promenade digestive dehors pour profiter des magnifiques couleurs du soleil qui déclinait à l'horizon en illuminant les sous-bois dénudés.
Dehors.... dans la neige ? Mais oui, il a reneigé, enfin :-)
Vous vous rappelez peut-être que nous n'avions plus de neige depuis fin février, ce qui est totalement fou, comme je l'expliquais ICI, et que ce n'est pas la petite chute de quelques centimètres que nous avons eue le 12 mars qui allait compenser le déficit d'eau du sol, puisqu'elle était totalement refondue le surlendemain.
Mais voilà, coup de théâtre en fin de semaine : on a perdu 20° en 24 heures, et, sans crier gare (les services météo ont vraiment été pris de court et l'annonce s'est faite en catastrophe vendredi), la neige nous est tombée dessus samedi matin en nous offrant un beau tapis de presque 20 centimètres.
(L'Estrie, que vous voyez sur la bande rouge d'alerte, est également appelée 'les Cantons de l'Est", c'est la région du Canada où je vis).
Mais ne croyez pas que ça va durer, les 20° perdus vont être regagnés dès mardi, et tout va refondre mercredi ou jeudi au plus tard.
Vraiment, cet hiver 2023-2024 nous aura offert une météo de fous.
Mais, ces quelques centimètres de neige, donc d'eau, ça sera toujours ça de pris pour nos sols desséchés.
Donc, c'est dans la neige qu'ils sont allés se promener.
Nilak en a profité pour aller vérifier que les clôtures des chevaux étaient toujours bien en place (je ne sais pas si je vous l'avais dit, mais, dans sa ferme, Nilak élève des chevaux et des chiens huskies).
Asiavik et Ukpik n'arrêtaient pas de prendre des photos de tout ce qu'ils voyaient ! Après quelques clichés, ils avaient déjà bien pris en main leurs tablettes et leurs résultats étaient excellents.
Par contre, contrairement à leurs photos à eux, mes photos de cette promenade sont de piètre qualité, car prises en contre-jour à cause de la forte lumière dans l'arrière-plan forestier.
Voici la photo originale, non recadrée, sur laquelle vous apercevrez les traces de mes grosses bottes en avant-plan : mettre en place les personnages sans piétiner la neige autour d'eux relève parfois de l'acrobatie !
En pivotant légèrement sur ma droite, j'ai ensuite pris cette photo de la maison des lutins des bois et des derniers rayons du soleil avant qu'il disparaisse derrière la montagne.
Encore quelques semaines (jours ?), et je pense que nous reverrons bientôt des lutins des bois dans ce coin là !
Ensuite, je suis rentrée au chaud, en compagnie de toute la petite famille et de ses chiens :-)
C'est l'anniversaire d'Asiavik et Ukpik dans ma petite famille inuite.
La coutume de leur maisonnée veut que le gâteau soit mangé au goûter, aussi vers 16 h, tout le monde s'est retrouvé dans la cuisine autour du magnifique gâteau aux canneberges qu'a préparé Nirlik, sur lequel elle a placé et allumé huit bougies.
La coutume veut aussi que les bougies soient soufflées et le gâteau dégusté avant que les cadeaux soient ouverts. Vous vous doutez que les deux héros du jour meurent d'envie de voir ce qui est dans les sacs que leur mère vient leur remettre à chacun. Ils espèrent l'un et l'autre que ça sera ce dont ils rêvent, mais ils n'osent pas y croire.
Nirlik rêve en regardant les huit petites flammes qui dansent sur le gâteau. "Huit ans déjà ; il y a si peu de temps encore qu'ils étaient des bébés" pense-t-elle.
Mais Qanik s'impatiente.
- Alors, vous les soufflez ces bougies, qu'on puisse manger le gâteau ?!!!
Nilak, le père, contrôle la prise de la vidéo qu'il tourne de l'évènement et ajoute :
- J'avoue que je suis de l'avis de Qanik, il est plus que temps que vous souffliez vos bougies avant qu'elles soient fondues. Et puis, en plus, je meurs d'envie de me régaler de l'œuvre de votre mère !
- Mon mari serait-il encore plus gourmand que je ne l'imaginais ?! le taquine Nirlik.
- Je ne suis pas gourmand, ma chérie, je ne fais qu'apprécier tes merveilleux talents culinaires ! lui répond Nilak du tac au tac en riant.
Asiavik et Ukpik ont soufflé leurs bougies tous les deux ensemble, sans en manquer une pendant que les autres leur chantaient la chanson d'anniversaire traditionnelle au Québec. Après que tout le monde se soit régalé, ils ont enfin pu découvrir le contenu de leurs sacs cadeaux et constaté que leurs parents avaient réalisé leur rêve : ils ont eu une tablette chacun.
Si vous voulez connaître la recette du "layer cake" aux canneberges réalisé par Nirlik, la voici ; https://youtu.be/NNXd34t2k60
Elle est présentée avec des fraises dans cette vidéo, mais c'est excellent aussi avec des canneberges qui apportent un petit goût acidulé (que les français appellent des cranberries me semble-t-il ! c'est vrai, pourquoi utiliser le mot français quand on peut utiliser le mot anglais ?!!!) ; pour cela, voici quoi faire de vos canneberges : Mélanger 1 tasse (250 ml) de sucre et 1 cuillerée à table (à soupe) de fécule de maïs dans une casserole moyenne. Incorporer 75 ml d'eau, 3 tasses (750 ml) de canneberges et 2 tasses (500 ml) de pommes pelées, coupées en dés. Porter à ébullition à feu moyen, en remuant fréquemment.
Cuire jusqu'à ce que les pommes soient tendres et que la garniture soit épaisse, de 3 à 4 minutes. Retirer du feu et laisser refroidir.
Nous voyons sur la dernière photo que Sikuaq était rêveuse ; c'est que son anniversaire sera le mois prochain, et qu'elle se demande ce qu'elle et son jumeau Qanik vont avoir comme cadeau, et s'ils auront un aussi gros gâteau que leurs deux aînés !
Rassurez-vous : Nilak et Nirlik ont eu soin de paramétrer tous les contrôles parentaux possibles, ainsi que tout accès à des réseaux sociaux, sur les tablettes avant de les offrir ; des tablettes pour de bonnes choses comme la scolarité ou quelques jeux, oui, mais pas pour autre chose, ont-ils dit.
Bonne journée :-)
♥♥♥
NB - La chanson d'anniversaire traditionnelle au Québec est "C'est à ton tour de te laisser parler d'amour", que vous pouvez entendre ici : https://youtu.be/gV7fVZFkpOc ; c'est très différent de la chanson d'anniversaire traditionnelle en France.
Alors qu'Annelle faisait ses nuits intégrales depuis sa naissance, voici trois jours, ou plutôt trois nuits, qu'elle pleure aux alentours de minuit. Le bébé n'ayant que deux mois, Belle pense qu'il est encore trop tôt pour lui donner un biberon épaissi le soir.
Cette nuit encore, elle est allée sans bruit la changer et s'apprête à donner la tétée.
Et comme les trois nuits précédentes, Andréa s'est réveillée et a allumé sa lampe de chevet pour râler.
- Dis, M'man, vous n'auriez pas pu acheter la même, mais en version "silencieuse pendant la nuit" ? s'écrie-t-elle.
Se souvenant à quel point Andréa les a fait lever chaque nuit pendant des mois lorsqu'elle était bébé, sa mère rétorque d'un ton taquin :
- Impossible, ma chérie, ils n'en vendaient déjà plus quand tu es née !!!
Quand Maïa est revenue de l'école et qu'elle a vu la voiture de sa grand-mère garée en bas du logement de sa mère, elle était toute contente. Mémé est toujours si gentille avec elle ; bourrue, mais gentille.
Toutefois, quand elle a ouvert la porte et qu'elle les a entendues se disputer, elle a déchanté. Elle entendit sa grand-mère s'écrier :
- Ben ma p'tite, compte pas sur moé pour témoigner cont'e lui alors qu'il a rien fait d'mal et qu'tu t'es conduite comme une belle écœurante.
Et sa mère de ricaner en lui répondant :
- Dans ce cas-là, je t'avertis d'avance que tu risques de ne pas revoir de sitôt ta petite-fille !
- C't'une menace ou un avertissement qu'tu m'fais là, ma fille ?
Maïa a fait semblant de ne rien entendre et elle est entrée dans la cuisine.
- Mémé, je suis contente que tu sois venue nous voir.
- Moi aussi j'chu contente de t'voir, ma pitoune.
Mémé Duval a trouvé Maïa tendue et contractée quand elle lui fait un câlin. Elle se demande ce que la fillette a pu entendre et comprendre de leur dispute.
- Tu as vu ? Lorie et moé on s'est chamaillées encore une fois, comme quand elle avait ton âge et qu'elle obéissait pas !! Tu nous as entendues ?
- Non non, Mémé, je n'ai rien entendu.
Mais Maïa a répondu bien trop vite pour que sa grand-mère la croie.
Lorie les interrompt.
- Dépêche-toi d'aller faire ton sac. Ton père a laissé un message sur mon cell : il a fini sa garde plus tôt que prévu et il vient te chercher dans 5 minutes. Allez, dépêche-toi, et plus vite que ça !
La sonnette de la porte retentit quelques instants plus tard. Lorie ne bouge pas et se contente de taper sa cigarette sur le cendrier pour faire tomber la cendre.
- J'vais ouvrir, propose sa mère.
- Pas besoin, il attend toujours sur le palier que Maïa aille le rejoindre.
- Ma fille, tu d'vrais avoir honte de toé, t'es vraiment croche, répond Mémé en allant ouvrir.
Ayant fait entrer Mathieu, Mémé se tourne vers lui et lui dit :
- J'chu contente de t'revoir Mathieu, t'as toujours été un brave gars et j't'aimais bien. J'chu contente aussi qu'asteure tu sois au courant pour la p'tite.
- Merci Mme Duval, ça me touche beaucoup. Et moi aussi, je suis content de vous revoir, répond sobrement Mathieu.
Agacée par le comportement de sa mère, Lorie se tourne vers les chambres.
- Alors, Maïa ? C'est pour aujourd'hui ou pour demain ? crie-t-elle.
- Voilà M"man, je suis prête.
La fillette va vers son père, lui donne ses sacs et glisse sa petite main dans la sienne.
Mathieu se tourne vers Mémé Duval pour lui dire au revoir. Celle-ci s'approche et lui dit clairement :
- Quoi qui s'passe, tu pourras toujours compter sur moé, mon gars. Tu entends bien, hein ? Allez, filez tous les deux, et passez du bon temps ensemble, passeque vous en avez beaucoup à rattraper.
Quand le père et la fille sont sortis, Lorie Duval s'est adressée à sa mère d'un ton furieux.
- Ah oui ? Il pourra toujours compter sur toi ? Vraiment ?...
À suivre...
Bonne journée :-)
♥♥♥
PS : Lorie et Mémé sont des poupées My Life As, la gamme de poupées des supermarchés Walmart (USA-Canada). Je les avais depuis des années et je ne les utilisais pas car elles son catastrophiques à mettre en scène parce que très raides et mal équilibrées (elles coûtent de 15 à 30 $ + taxes, et on ne peut pas demander de miracles à ce prix là). Mais le visage un peu dur me semblait convenir parfaitement pour Lorie, et pour sa mère.
When Maïa came back from school and saw her grandmother's car parked below her mother's house, she was very happy. Grandma is always so kind to her; gruff, but kind.
However, when she opened the door and heard them arguing, she became disillusioned. She heard her grandmother exclaim:
- Well, my little one, don't count on me to testify against him when he didn't do anything wrong and you behaved like a so bad girl.
And his mother chuckled and replied:
- In that case, I warn you in advance that you risk not seeing your granddaughter again anytime soon!
- Are you giving me a threat or a warning, my daughter?
Maïa pretended not to hear anything and entered the kitchen.
- Grandma, I'm glad you came to see us.
- I'm happy to see you too, my little one.
Grandma Duval found Maïa tense and contracted when she gave her a hug. She wonders what the little girl could have heard and understood about their argument.
- You saw ? Lorie and I bickered again, like when she was your age and she didn't obey!! Did you hear us?
- No no, Grandma, I didn't hear anything.
But Maïa responded far too quickly for her grandmother to believe her.
Lorie interrupts them.
- Hurry up and go pack your bag. Your father left a message on my cell: he finished his shift earlier than expected and he's coming to pick you up in 5 minutes. Come on, hurry up, and faster than that!
The doorbell rang a few moments later. Lorie doesn't move and just taps her cigarette on the ashtray to make the ashes fall.
- I'll open, suggests his mother.
- No need, he's still waiting on the landing for Maïa to join him.
- My daughter, you should be ashamed of yourself, you're really crooked, replies Granny, going to open the door.
Having brought Mathieu in, Grandma turns to him and says:
- I'm glad to see you again Mathieu, you were always a good guy and I always appreciated you. I'm also glad that you know about the little one.
- Thank you Mrs. Duval, that means a lot to me. And I too, I’m happy to see you again, Mathieu replies soberly.
Annoyed by her mother's behavior, Lorie turns towards the bedrooms.
- So, Maïa? Is it for today or tomorrow?
- There you go, Mom, I'm ready.
The little girl goes near her father, gives him her bags and slips her little hand into his.
Mathieu turns to Grandma Duval to say goodbye. She approaches him and tells him clearly:
- Whatever happens, you can always count on me, my guy. You hear well, right? Come on, go, both of you, and have some quality time together, because you have a lot of time to catch up on.
When the father and daughter went out, Lorie Duval spoke to her mother in a furious tone.
- Oh yes ? He will always be able to count on you? Really ?...
To be continued...
PS: Lorie and Grandma are My Life As dolls that I customized; Their somewhat hard face seemed to me to suit Lorie and her mother perfectly.
Vous avez du être envahi(e)s par des notifications que vous n'auriez pas dû recevoir.
Comme certaines en ont déjà fait l'expérience, il semble en effet que, lorsqu'on modifie la catégorie principale d'un article, il soit impossible de bloquer l'envoi de la notification aux abonnés (ce qui me semble vraiment idiot comme principe puisque ce n'est pas un nouvel article).
Or, j'ai voulu changer le nom de la catégorie des articles concernant Prune en les renommant par "la famille de Prune", mal m'en a pris :-((
Le seul nouvel article que j'ai publié aujourd'hui, c'est "Lundi matin - dis P'a ?" et il est ici :
Lundi matin dans la cuisine, Prune et son père viennent de terminer leur petit-déjeuner.
En chargeant le lave-vaisselle, elle demande à Thomas :
- Dis, P'a, comment tu la trouves Calixte ?
- Je la trouve bien. Oui, elle est même assez étonnante.
- Ah oui ! Tu l'aimes bien, alors ?
- Certainement. Tu sais, elle m'a vraiment étonnée avec sa vision alternative des stimuli de la fonction rénale chez les chiens, ainsi que par sa comparaison de l'albuminurie chez l'animal et l'humain. Les idées qu'elle développait sont étonnantes ; elle se base sur les recherches du Pr Stanbusky avec lequel elle a travaillé quand elle faisait son dernier internat et c'est vraiment très intéressant.
- Ce n'est pas ça que je voulais savoir ! Je voulais savoir si.... enfin si... si tu l'aimais bien, quoi !
- Oh !.... Toi, je te vois venir ! Pourquoi me demandes-tu ça ? Tu ne trouves pas que nous sommes bien tous les deux ?
- Si, P'a, on est même très bien. Mais c'est qu'à l'école, il y a la maman de Chocapic qui va se marier avec un autre papa, et il nous a dit qu'il n'aime pas du tout son nouveau papa. Alors je me disais que si tu voudrais faire pareil un jour, j'aimerais mieux que ça soit avec quelqu'un qui me plaise bien. Et Calixte, elle me plait bien.
- Ma chérie, je n'ai pas du tout envie d'avoir une nouvelle femme dans ma vie, j'aimais trop ta maman pour ça, et elle me manque toujours. Et puis, je trouve que nous sommes bien tous les deux, dans notre nouvelle maison, toi, moi et maintenant Puffy, et ta maman qui doit nous regarder de là-haut. Et il y a ton oncle et ta cousine qui sont souvent là maintenant. Ça nous suffit, tu ne trouves pas ?
- Oh si, Pa. On est vraiment bien comme ça.
- Je t'aime mon bébé Prune.
- Je t'aime aussi P'a.
Ils ont fini de ranger la cuisine ; enfin.... à leur manière ! Heureusement que Mme Tremblay sera là demain matin car Prune et son père ne sont pas les rois de l'organisation ménagère.
Puis Prune est montée dans l'autobus scolaire pendant que son père lui faisait signe de la main, avant de lui-même prendre sa voiture et partir pour l'hôpital où une grosse journée d'interventions l'attend.
Comme vous vous en doutiez sûrement, Thomas a cédé au charme sa fillette et il a immédiatement téléphoné au cabinet vétérinaire, tout en avertissant Prune qu'un samedi à 11 h 20, il avait peu de chance que ça réponde.
Il se trompait, car la voix chantante de la vétérinaire lui répondit dès la seconde sonnerie. Il expliqua brièvement la raison de son appel et l'impatience de sa fille. Percevant un petit rire léger dans l'écouteur, il se mit à sourire.
- Venez tout de suite, je vous attends, je ne ferme le cabinet qu'à midi, lui dit la vétérinaire.
Moins de dix minutes plus tard, ils arrêtaient la voiture devant le cabinet.
Lorsque la jeune femme sortit Puffy de sa cage, le coup de foudre fut immédiat entre Prune et la petite poméranienne. Quand, après un dernier examen, la vétérinaire lui tendit le carnet de santé de la chienne, en lui expliquant ses responsabilités et les devoirs qui lui incomberaient désormais pour le suivi de la santé de son animal, la fillette avait l'impression d'avoir grandi.
Mais Prune avait plein de questions à poser, autant sur les chiens que sur le métier de vétérinaire. La jeune vétérinaire lui répondait patiemment, et visiblement avec plaisir, ce qui ne manqua pas d'étonner Thomas parce que l'heure de fermeture du cabinet était désormais dépassée.
- Prune, tu retardes Melle Boulanger, et je te rappelle que ton oncle et ta cousine nous attendent pour manger ! l'interrompit Thomas au bout de quelques minutes.
Ils prirent finalement congé, et Prune ramena Puffy, sa nouvelle compagne, à la maison.
Après le repas, quand les papas voulurent s'installer dans le salon, ils firent face à un problème quand ils virent les filles sur les canapés avec leurs chiens.
- Mon vieux, j'ai l'impression qu'on va devoir aller s'installer ailleurs pour prendre notre café ! rigole Mathieu.
- Mais non, il y a de la place pour vous aussi, lui répond Maïa en se poussant sur le bout du canapé.
À ce moment, la sonnette de la porte d'entrée retentit.
- On n'attend personne aujourd'hui, dit Thomas, intrigué.
- Je vais voir qui c'est, et si c'est Barbara Niemens, tonton Mat, je te promets de refermer très vite la porte ! s'esclaffe Prune.
Méfiante, Maïa se lève du canapé et s'installe derrière son père.
Une minute plus tard, Prune revient accompagnée de la jeune vétérinaire.
- Vous avez oublié le carnet de santé de la chienne et les papiers d'adoption, alors comme je passe devant chez vous pour rentrer chez moi, j'ai pensé préférable de vous les apporter, expliqua-t-elle.
- Mais entrez donc et installez-vous avec nous, Melle Boulanger, nous allions prendre un café, proposa gentiment Thomas.
- Non, je ne veux pas vous déranger ; je vous laisse les documents et je m'en vais.
- Oh non, s'il vous plait, Melle Boulanger, restez ! J'ai encore plein de choses à vous demander, lui demande Prune.
La jeune femme se met à rire :
- Je suis certaine en effet que tu as plein de questions à me poser, j'ai vu ça à midi ! Je m'appelle Calixte, pas Mademoiselle, d'accord ? Mais non, je vais vous laisser en famille, on aura l'occasion de se revoir pour les rappels des vaccins de ta chienne, et tu me poseras tes questions à ce moment-là.
Calixte donne le carnet de santé à Prune et s'apprête à repartir.
Mathieu le remarque aussitôt :
- Restez donc avec eux et prenez ma place ; ils se sentiront moins seuls parce que je dois partir et raccompagner Maïa chez sa mère, lui propose-t-il.
C'est ainsi que Calixte est restée pour le café et a répondu patiemment à toutes les questions de Prune. Thomas s'est mis petit à petit à intervenir dans leurs échanges, puis subtilement la discussion s'est déplacée entre la jeune femme et le père de Prune.
Le café s'est transformé en apéritif, comme on le voit ici ; pinot gris pour les deux adultes et jus d'orange pour Prune.
Et comme il commençait à se faire tard, Thomas a proposé à la jeune vétérinaire de rester souper ; puisque tout était prêt, ça serait bête de refuser, comme le lui a précisé Prune ! Et cette fois, Calixte a accepté sans hésiter.
Mathieu a remarqué que Maïa avait une petite faiblesse en calcul. Ayant appris que la fille de Mme Tremblay donnait des cours de soutien pour les élèves de primaire (comme beaucoup d'étudiants suite au retard pris par les écoliers avec les six semaines de grève des enseignants en fin d'année dernière), il a fait appel à ses services.
Justine Tremblay vient donc le samedi matin depuis trois semaines. Maïa, qui était réticente au début, a été conquise par cette jeune fille, à la fois sérieuse et drôle, qui sait lui donner confiance en elle.
Bien que ça soit la semaine de vacances, elle est encore venue ce matin. La leçon terminée, elle vient voir Mathieu, accompagnée de Maïa qui affiche un air réjouit qui démontre que tout s'est bien passé.
- Maïa a rattrapé son retard en calcul, et nous avons travaillé ce matin sur l'écrit et le vocabulaire, mais elle n'en a pas beaucoup besoin. Je pense que je n'aurai bientôt plus de raisons de continuer à venir lui donner ces leçons de soutien, annonce Justine à Mathieu.
- Oh si ! Je veux que tu viennes encore, on travaille en s'amusant avec toi, et je comprends tout mieux qu'à l'école, s'écrie Maïa en se serrant contre la jeune fille.
Mathieu est très étonné car, habituellement, la fillette n'est ni spontanée ni expansive.
- Continuez à venir pour le moment, Justine. Tout au moins si cela ne vous prend pas trop de temps, lui dit-il.
- Absolument pas, ça ne me pose aucun problème, En plus Maïa est adorable. J'aurais bien aimé avoir une petite sœur comme elle, alors c'est un vrai plaisir pour moi de venir la faire travailler.
Mathieu se lève du canapé pour lui payer la leçon du jour.
Leurs regards s'accrochent.
"Je n'avais pas remarqué à quel point elle a des yeux magnifiques. Comment une femme aussi ordinaire que Mme Tremblay a-t-elle pu avoir une fille aussi ravissante ?!" se demande Mathieu en lui-même.
Justine prend les billets et remercie.
À cet instant, Mme Tremblay arrive, mettant fin à leur dialogue.
Elle vient voir si sa fille a terminé, car elle-même ne travaille ici que du mardi matin au samedi midi, et elle va repartir avec Justine.
- Oui, M'man, on a fini, on peut y aller.
Mme Tremblay se tourne vers Thomas.
- J'vous ai toute préparé jusqu'à lundi soir. Comme d'habitude, c't'au frigidaire et au congélateur. Et pi y'a une tarte aux framboises dans l'four, vot'Prune, è' sait quand la sortir. C'est-tu qu'est débrouillarde vot' petite, l'aime bien v'nir dans la cuisine.
Thomas est plongé dans la lecture d'un compte rendu postopératoire suite à une intervention qui a eu lieu sur un de ses patients. Il replace posément les documents qu'il a dans les mains et répond à la brave femme.
- Tout est parfait alors. Mme Tremblay ; je vous souhaite une bonne fin de semaine.
Mais Mme Tremblay ne s'en va pas immédiatement, elle veut ajouter quelque chose.
- Vot'fille, lé ben fine ! Lé v'nue m'voir pour savoir si ça m'dérangerait si y'avait un pitou aussi, comme sa cousine. È' voulait savoir si ça m'f'rait pas trop d'ouvrage si qu'vous lui achetiez un autre pitou. C't'un vrai p'tit sucre à la crème, vot'Prune ! Coudonc, c'est-tu pas tous les enfants qui s'raient fins comme elle et qui s'inquiètent pour l'ouvrage qu'ils donnent.
Mathieu prend le temps d'enlever ses lunettes.
- C'est vrai, ce ne sont pas tous les enfants qui auraient demandé ça, et je suis fier d'elle. Mais je ne savais pas que ma fille voulait avoir un chien elle aussi !
Justine se penche vers sa mère.
- Maman, je crois que tu as vendu la mèche au sujet du chien !
- Mon p'tit sucre à la crème, j'chu toute contrite... j'pensais qu'vous en aviez parlé à vot' popa, s'écrie la brave femme d'un air désolé.
- P'a, je voulais t'en parler, mais tu étais occupé avec tes dossiers de patients. C'est que, moi aussi, j'aurais bien voulu avoir un chien rien qu'à moi qui dormirait avec moi, et à qui je pourrais apprendre à faire des choses. Et j'ai eu des bonnes notes, moi aussi, comme Maïa. Et Mme Tremblay a dit que ça ne le gênait pas s'il y avait deux chiens chez nous. Alors je voulais te demander si tu voulais bien. Parce que Maïa m'a dit qu'il y avait un autre gentil chien qui cherche une maison, la vétérinaire lui en a parlé quand elle y est allée avec tonton Mathieu. Dis, P'a, tu voudrais bien qu'on aille le voir ?
Mathieu se retient de rire en voyant Thomas faire face à la demande de Prune ; il a très envie de le taquiner, car son beau-frère avait fortement appuyé la demande de Maïa quand celle-ci voulait avoir un chien.
- Mon vieux, je vois mal comment tu pourrais résister à de tels arguments !!
Bien entendu, Thomas cède à l'offensive de charme de sa fille et à l'appui qu'elle reçoit de son oncle.
Et puis, se dit-il, c'est vrai que dans une maison de cette taille et avec un terrain aussi grand, ce ne sont pas deux petits chiens qui vont être dérangeants.
Aussitôt Prune se jette sur son père.
- P'a, t'es le meilleur P'a du monde !! Dis, tu peux téléphoner pour qu'on aille tout de suite le voir ?
À votre avis, qu'a fait Thomas ?!!!
De son côté, Maïa est ravie :
- Moi aussi j'ai le meilleur papa du monde, hein Tommy ? Parce que c'est grâce à lui que je t'ai avec moi maintenant.
En entendant ça, Mathieu en a les larmes aux yeux ; quel chemin parcouru depuis le jour où il a fait la connaissance de sa fille, si sauvage et méfiante.
C'était un beau samedi matin...
Maintenant, je me demande comment s'est déroulé le samedi après-midi. Prune et Thomas sont-ils allés chez la vétérinaire pour voir le chien ?
Je tenais à vous remercier pour tous les commentaires sur mes photos et mes folles petites histoires de poupées.
J'ai répondu à chacun des commentaires que vous m'avez laissés si gentiment depuis que Canalblog refonctionne, et j'espère que vous avez bien reçu les notifications vous indiquant que j'ai répondu.
J'ai cru comprendre que plusieurs personnes étaient agacées avec la vérification par images cliquables Captcha, et abandonnaient avant que le commentaire soit publié, même avec l'astuce que j'avais donnée ICI, alors j'ai désactivé cette fonction sur mon blog : vous ne devez plus avoir à cliquer sur ce système de vérification finale quand vous voulez laisser un commentaire sur un de mes articles.
Si vous souhaitez le désactiver aussi sur votre blog, c'est ici, dans les paramètres que vous devez décocher la case de "Protéger les commentaires (Actif avec le service de commentaires Canalblog)" :
Je vous souhaite à toutes et tous une excellente soirée de samedi :-)
Fine mouche, Prune s'est dit qu'avant de convaincre son père pour qu'il l'autorise elle aussi à avoir un chien, il fallait qu'elle en parle à Mme Tremblay, l'adorable femme qui fait l'entretien de la maison et la cuisine, afin d'avoir un argument imparable : "même Mme Tremblay est d'accord et ça ne l'ennuie pas".
Alors en rentrant de jouer dehors avec Maïa et son chien, elle est allée directement dans la cuisine où elle entendait Mme Tremblay qui chantonnait en passant la serpillère (au Québec, on dit "la mop", les serpillères n'existant pas ; j'en ai cherché, c'est introuvable).
- Dites Mme Tremblay, est-ce que ça vous embêterait si j'avais un petit chien, moi aussi, comme Maïa ?
- Ah ben coudonc, c'est ben sur que non, mon petit sucre à la crème, ça m'dérangerait pas pantoute. Pi, c'est ben comprenable qu'tu veux avoir le tien aussi. Y'a ben assez de place pour deux pitous dans la grande cabane de ton père.
- Vous êtes certaine, hein ? Ça ne vous donnerait pas trop de travail ?
- Pantoute, pantoute ! Cheu nous, dans mon boutte, quand j'avais ton âge, on en avait ben des chiens, et des gros, on en avait cinq de même. Alors tu m'f"ras pas crère qu'c'est un deuxième pitou d'c'taille là qui va m'gêner, t'inquiète pas, c'est ben correc.
- Merci Mme Tremblay, vous êtes gentille.
- Bienvenue, mon p'tit sucre à la crème.
Repartant à toute vitesse, Prune est allée raconter à sa cousine Maïa qu'il ne restait plus qu'un obstacle pour qu'elle ait elle aussi un chien : obtenir l'accord de son père.
Comme je vous le disais dans l'article précédent, durant notre promenade, nous sommes passés devant une jolie vieille maison.
Il s'agit de la maison où vivent Prune et son père Thomas depuis l'an dernier (voir tout en bas ** un résumé de leur histoire, au cas où vous l'auriez manquée ou oubliée).
Comme vous le voyez, la maison est grande, et c'est la raison pour laquelle ça ne pose aucun problème à Thomas que son beau-frère Mathieu y soit hébergé avec sa fille Maïa durant ses périodes de repos. De plus, elle est située sur un immense terrain, constitué d'une grande prairie et d'une jolie partie boisée.
Lorsque je suis passée là, j'ai vu Prune et Maïa qui jouaient avec Tommy sur le chemin qui passe devant la maison. Elles lui lançaient un bâton que le petit chien rapportait sans montrer le moindre signe de lassitude.
Ou plutôt, Maïa lançait très souvent le bâton, et le laissant lancer de temps en temps à Prune.
Pas souvent en réalité, car la fillette se disait en elle-même :
"C'est mon chien, mon copain à moi pour toujours. Il va déjà bien être assez difficile de ne pas le voir durant les jours où je devrais retourner vivre chez ma mère. Alors pour le moment, c'est moi qui en profite et qui joue avec".
Prune était un peu envieuse.
- Tu as vraiment de la chance d'avoir ce copain-chien rien qu'à toi.
Maïa a vite trouvé une solution :
- Tu n'as qu'à en demander un à ton père. Tu sais, il y en avait un très joli chez la vétérinaire, presque tout blanc, et elle a dit qu'il était tout gentil. Elle nous l'a montré en nous disant qu'il cherchait une maison lui aussi, j'étais triste de savoir qu'il allait rester tout seul.
- C'est une bonne idée ! Je vais en parler demain matin à papa, quand il sera bien reposé de sa garde et qu'il sera de bonne humeur. Il ne pourra pas me dire non, parce qu'après tout, j'ai eu des très bonnes notes moi aussi...
À suivre !
Bonne journée :-)
♥♥♥
*** Rappel de l'histoire de Prune : le docteur Thomas Corbin, sa femme et leur fille Prune, vivaient en ville ; il y occupait un poste de cardiologue à l'Institut de cardiologie de Montréal. Il y a trois ans, la mère de Prune a été victime d'un accident de voiture. Devenu veuf suite à ce drame, Thomas Corbin s'est plongé dans le travail, en délaissant sa fille de 5 ans, abandonnant son éducation à la gouvernante qu'il employait pour s'occuper de la maison.
La fillette faisait ainsi un peu tout ce qu'elle voulait, jusqu'au moment où l'école de Prune ayant convoqué Thomas à plusieurs reprises pour mauvais comportement de la fillette, il s'est rendu compte que l'un et l'autre n'allaient pas dans la bonne direction, lui s'abrutissant de travail et elle grandissant sans tendre soutien. Il s'est ressaisi et il a demandé une mutation dans n'importe quel service de cardiologie d'un hôpital situé en région (appellation québécoise pour ce que les français appellent "en province").
Sa mutation obtenue dans l'hôpital de Sherbrooke, il a acheté cette maison dans notre village. On se souvient des difficultés d'adaptation de Prune lors de son arrivée, de son comportement de petite citadine gâtée qui détestait la campagne et méprisait ce petit village "dont les enfants n'avaient même pas de téléphone et s'habillaient n'importe comment" !
Presque un an plus tard, Prune n'a plus de téléphone, s'habille comme les autres, et semble tout à fait épanouie. À travers son changement, on peut admirer les facultés d'adaptation des enfants aux changements qui surviennent malheureusement parfois dans leurs vies.
Il faisait beau aujourd'hui, et doux (+9°c). Comme les nuages s'éclaircissaient, nous avons décidé d'aller profiter de ce faux printemps hâtif car on nous annonce un retour du froid et de la grisaille pour les deux semaines à venir.
Comme vous le verrez sur ces photos, la neige qui est enfin tombée il y a quelques jours a déjà refondu, étouffant le soupir de soulagement que nous avions tous émis en nous disant qu'elle allait remplir nos nappes, humidifier les sols et limiter les risques de feux de forêt ; c'est raté.
Nous sommes partis en nous dirigeant vers le ciel qui se dégageait.
Incroyable mais vrai : la surface de l'étang aux grenouilles n'est même pas gelée. C'est la première année que nous voyons ça à cette date.
Et ce n'est pas un cas isolé : cette année les pêcheurs sur glace ont du se trouver un autre passe-temps car les cabanes s'engloutissaient à travers la glace trop fine (image du Journal de Montréal) :
On reprend la promenade.
En bas, vue sur l'Immense lac Memphémagog (42 km de longueur, à cheval sur le Canada et les USA), qui est bien sûr, lui aussi, presque totalement dégelé alors qu'habituellement, il est gelé jusqu'à la première quinzaine de mai.
C'est là que je suis passée devant une très jolie maison dont je vous parlerai dans le prochain article :-)
Il était temps de rentrer, en passant devant la jolie "Savonnerie du lac" au retour.
Vous vous rappelez peut-être que Maïa voulait un chien, et qu'en attendant que Mathieu ait acheté une maison où pourrait rester ce chien, Prune avait proposé que le chien vive chez eux (revoir ICI), ce que son père avait trouvé judicieux, d'autant plus qu'il envisage d'offrir à Mathieu de lui vendre une partie de son immense terrain pour qu'il construise une maison dessus, faisant ainsi des voisins des deux beaux-frères et des deux cousines.
Or, sur le dernier carnet de correspondance de Maïa, la maîtresse a écrit qu'elle avait fait "des efforts méritoires, et que ses résultats scolaires et son comportement général avaient beaucoup progressé". Voulant la récompenser, Mathieu a repensé au chien qu'elle souhaitait avoir. Il a discuté avec elle des corvées que cela impliquerait et devant la compréhension par la fillette de ce qu'il l'attendait dans son nouveau rôle de propriétaire d'un animal, il a profité de la semaine de vacances pour l'amener hier dans un refuge pour animaux perdus où Maïa a craqué sur un adorable petit Norwich terrier qu'elle a appelé Tommy.
Toutefois, voulant avoir la certitude que tout allait bien sur le plan sanitaire, Mathieu a téléphoné au vétérinaire du village, chez lequel ils se sont rendus cet après-midi pour un examen de contrôle. Surprise, le vétérinaire est une vétérinaire, et elle est jeune et jolie. Étonnant pour un village de campagne où c'est souvent un rude métier, s'est dit Mathieu en lui-même.
- On va maintenant regarder les oreilles de Tommy, a dit la jolie vétérinaire.
Maïa était inquiète pour son nouvel ami : elle-même a eu une otite l'an dernier et la vue de l'otoscope lui rappelait des mauvais souvenirs.
- Ne t'inquiète pas, ton papa m'a parlé de toi, et on en a déduit que ce chien était parfait pour toi, et je suis certaine qu'il est en pleine forme, lui a-t-elle dit pour la rassurer.
- Alors, vous aussi vous connaissez mon père ? a demandé Maïa d'un ton agressif.
- Maïa, qu'est-ce que cela signifie ? Présente tes excuses tout de suite ! lui ordonne Mathieu.
- Je vous présente mes excuses, a marmonné Maïa en baissant les yeux.
La jeune femme a jeté un regard intrigué à Mathieu.
Puis elle s'est penchée vers Maïa et lui a dit :
- Je ne connaissais pas ton papa avant que vous entriez ici tous les deux, mais nous nous sommes parlé au téléphone quand il a pris RV, et il m'a parlé de toi parce qu'il voulait savoir si la race de chien que tu avais choisie était une bonne race pour une petite fille. Et je peux te dire que ton papa a l'air d'être drôlement fier de toi, et très content de t'offrir un chien, il m'a même dit que c'est parce que tu as eu des bonnes notes à l'école.
Maïa est un peu honteuse de sa réaction, mais la visite-surprise de Barbara Niemens il y a quelques jours l'a marquée, et interloquée, et l'idée que cette jolie dame connaisse elle-aussi son père, ça l'a vraiment agacée.
Grâce à quelques plaisanteries et en faisant jouer le chien, la jeune vétérinaire a réussi à détendre l'atmosphère et à faire rire la fillette. Puis, elle lui a rendu son nouveau compagnon en lui affirmant que tout était parfait et qu'elle pouvait le remettre dans son sac de transport pour le ramener chez elle.
Mathieu a récupéré le carnet de santé et payé la consultation, sans que Maïa ose leur jeter un regard.
Pendant ce temps-là, elle parlait doucement à Tommy qui semblait l'écouter avec attention.
Tommy était censé dormir par terre, sur un coussin acheté exprès pour cela, près du lit de Maïa, mais quand Mathieu est passé jeter un œil dans la chambre que sa fille partage avec Prune, pour voir si tout allait bien, il s'est rendu compte que le petit chien dormait blotti tout contre elle, et repartant en souriant, il ne les a pas dérangés.
Ayant du mal à trouver le sommeil, il s'est dit qu'il allait devoir avoir une sérieuse discussion avec Maïa. Mais il ne sait vraiment pas par quel bout il va commencer.
Depuis février, c'était catastrophique : nous n'avions plus de neige. Pour preuve, voici des photos prises la semaine dernière en allant faire des courses à Sherbrooke ; habituellement, à cette date, on a plus d'un gros mètre de neige sur les terrains.
et chez moi (il en restait quand même un tout petit peu, sur la gauche !) :
Fin février, nous avions des températures et un temps typique de fin-avril avec deux mois d'avance. C'est dramatique car le couvert forestier, hyper sec en profondeur, et les prairies desséchées par l'absence de l'eau de fonte de la neige, avaient déjà provoqué des départs de feux anormalement précoces et très inquiétants.
Toutefois, nous voici avec un petit répit car de la neige est à nouveau tombée, hier et aujourd'hui. Malheureusement, d'après les prévisions, ça ne va pas durer et dès le milieu de la semaine tout va refondre avec des températures avoisinant les 10°. Mais, en attendant, ce qui est tombé ces deux derniers jours, ça sera toujours ça de pris pour nos sous-sols.
Et bien entendu, les lutins ont trouvé super d'avoir un peu de neige pour les vacances de printemps.
Andréa a même eu une idée ...
- On pourrait dire que c'est à nouveau Noël, remettre le sapin dans le salon, et encore avoir des cadeaux ! a-t-elle suggéré.
Bonne journée :-)
♥♥♥
Since February, it was catastrophic: we no longer had snow. As proof, here are photos taken last week while going shopping in Sherbrooke; Usually, on this date, we have more than a meter of snow on the grounds.
And at home (there was still a little bit left, on the left!)
At the end of February, we had typical late-April temperatures and weather two months early. This is dramatic because the forest cover, extremely dry in depth, and the meadows parched by the absence of water from melting snow, had already caused abnormally early and very worrying fire outbreaks.
However, here we are with a little respite because snow fell again, yesterday and today. Unfortunately, according to forecasts, it will not last and from the middle of the week everything will melt again with temperatures around 10°. But, in the meantime, what happened over the last two days will always be the problem for our basements.
And of course, the elves thought it was great to have a little snow for spring break.
Andrea even had an idea...
- We could say it's Christmas again, put the tree back in the living room, and still have presents! she suggested.
Have a nice day :-)
Bonsoir, ou bonjour selon l'heure à laquelle vous lirez cet article :-))
J'ai une question pour vous : avec l'ancien système de Canalblog, je recevais un email dans ma messagerie à chacun de vos commentaires, en provenance de chacun d'entre vous, et j'y répondais donc individuellement, avec une copie qui partait à votre adresse privée, en même temps que ma réponse s'inscrivait sur le blog.
Or, avec le nouveau système, je reçois des avis groupés de commentaires, m'avisant que 4 commentaires ont été laissé sur tel article, 2 commentaires sur tel autre, ou 1 commentaire sur un autre encore.
Je dois donc aller répondre à chaque commentaire, soit sur le blog directement, soit par l'intermédiaire du panneau d'administration. Ce qui n'est pas un problème en soi, parce qu'écrire ma réponse à votre commentaire depuis un endroit ou un autre, ça ne change rien pour moi.
Toutefois, en sachant que, depuis la migration de CB, j'ai répondu systématiquement à tous vos commentaires (sauf pour l'article "journée de la femme"), ce que je voudrais savoir, c'est si vous recevez à chaque fois une notification comme celle-ci, vous indiquant que j'ai répondu à votre commentaire :
Si oui, c'est parfait, si non, je vais demander à CB pourquoi.
Le père de Prune, Thomas, assurait une permanence à l'hôpital, alors que Mathieu, son oncle, était de repos. Comme désormais à chacun de ses temps de repos, Mathieu est allé chercher sa fille Maïa, et ils ont passé la journée ensemble chez Prune, donnant congé à Mme Tremblay, l'employée de maison de Thomas.
À l'heure du goûter, ils ont décongelé une tarte aux myrtilles et se sont lancés dans une partie de carte endiablée.
- Je crois que c'est moi qui vais gagner ! répétait Prune sans arrêt.
- Je crois plutôt que c'est moi ! lui répondait systématiquement sa cousine.
En fait, les deux filles trichaient comme des charlatans, mais, trop amusé par leurs manœuvres, Mathieu faisait semblant de ne rien voir.
Tout à coup, la sonnette retentit.
- On n'attend personne. Qui cela peut-il bien être ? demande Maïa.
- Je vais voir qui c'est, mais je ne veux pas que vous trichiez en regardant mes cartes pendant que je ne suis pas là, hein ?!! prévient Prune.
- Ben voyons, comme si quelqu'un trichait aux cartes autour de cette table ! rétorque Mathieu en riant.
Quelques instants plus tard, Prune revient en compagnie d'une belle blonde. À la porte, elle s'est présentée à la fillette comme étant Barbara Niemens, une collègue de Mathieu "à qui elle devait absolument parler".
- Tonton Mat, c'est une dame qui veut te voir, annonce Prune.
- Barbara ? Qu'est-ce que tu fais ici ?
- Je suis venue voir ce que tu faisais puisque nous devions aller au bal des Médecins Résidents et que nous n'avons pas eu le temps d'en reparler. Je te rappelle que c'est ce soir.
Mathieu semble agacé.
- Comment as-tu trouvé où j'étais ?
- J'ai demandé à l'hôpital les coordonnées tu avais données pour te joindre en cas d'urgence pour un de tes patients. En tant que collègue, ils me l'ont dit sans problème.
Mathieu paraît de plus en plus contrarié.
- Comme tu vois, je suis occupé, avec ma nièce et ma fille.
- Ta fille ? C'est donc vrai ce qui se raconte dans les couloirs ? Tu t'es trouvé une fille, comme ça, par hasard !
- Ma vie privée ne te regarde pas ; pas plus qu'elle ne regarde le personnel de l'hôpital, rétorque sèchement Mathieu.
- Ça me regarde quand même. Nous sommes sortis ensemble plusieurs fois, et du jour au lendemain, tu n'es plus jamais disponible, tu ne réponds à aucun de mes textos et tu n'as jamais le temps de me parler quand on se croise. Ce n'est quand même pas cette fillette qui va perturber nos vies et nos projets ? Une fille dont tu n'avais jamais entendu parler !!!
Mathieu fait face à Barbara et déclare froidement :
- Nous sommes allés en tout trois fois au restaurant pour parler de nos patients communs, et ça s'est arrêté là. La dernière fois, c'était il y a près de deux mois et c'est alors toi qui a parlé d'aller ensemble au bal des Médecins Résidents. Je t'ai dit que j'y penserai et je ne t'ai jamais rien confirmé depuis.
- Mais je voudrais que..... commence Barbara.
Mathieu la coupe énergiquement.
- Maintenant, rentre chez toi, va te préparer pour aller au bal et amuse-toi bien. Prune, tu veux bien raccompagner Barbara jusqu'à la sortie ?
- Bien sûr, tonton Mat ! répond Prune qui s'était placée derrière Maïa, comme pour rassurer sa cousine.
Prune s'approche de Barbara pour l'accompagner jusqu'à la porte, et elle lui dit :
- Vous êtes jolie, mais vous n'êtes pas gentille !
Une fois Barbara partie, et le bruit du moteur de sa voiture disparu dans le lointain, Mathieu s'approche de Maïa et lui dit tendrement :
- Plus personne ne se mettra entre nous deux désormais, je te le promets, ni ta mère, ni personne.
C'est alors que Prune a demandé :
- Alors, on la termine cette partie de carte ?!
Le jeu fut repris, d'abord sans enthousiasme, puis petit à petit, l'ambiance s'est réinstallée. Ensuite, ils ont regardé ensemble "Maman j'ai raté l'avion" et tous les trois étaient morts de rire devant les misères qui arrivent aux deux cambrioleurs grâce aux inventions du petit Kevin.
Finalement, au moment du souper, Mathieu a proposé de se contenter de chocolat chaud et tartines comme repas puis d'allumer un feu dans la cheminée et d'y faire rôtir des marshmallows.... Les fillettes étaient ravies de ce pique-nique improvisé !
La soirée s'est terminée dans la joie et les rires quand elles ont réclamé que Thomas leur raconte une histoire avant de dormir. "Comme quand j'étais petite" a précisé Prune, ce qui a bien fait rire son oncle qui l'a traitée de "vieille Prune", déclenchant un fou rire chez les deux fillettes. "Vieille Prune ! ma cousine vieille Prune!" répétait Maïa en riant à gorge déployée.
Elles ont fini par s'endormir sans trop de peine. L'anecdote de la visite de Barbara Niemens semblant être tombée dans les oubliettes.
Bonne journée :-)
♥♥♥
Prune's father, Thomas, was on duty at the hospital, while Mathieu, his uncle, was off duty. As now during each of his rest periods, Mathieu went to pick up his daughter Maïa, and they spent the day together at Prune's, giving leave to Mrs. Tremblay, Thomas's domestic worker.
At snack time, they defrosted a blueberry pie and embarked on a wild card game.
- I think I'm going to win! Prune kept repeating.
- I rather think it's me! his cousin systematically replied.
In fact, the two girls were cheating like charlatans, but, too amused by their maneuvers, Mathieu pretended not to see anything.
Suddenly the doorbell rings.
- We're not expecting anyone. Who could it possibly be? Maya asked.
- I'll see who it is, but I don't want you to cheat by looking at my cards while I'm not here, right?!! Prune warns.
- Well let's see, as if someone was cheating at cards around this table! Mathieu retorts, laughing.
A few moments later, Prune returns in the company of a beautiful blonde. At the door, she had introduced herself to the little girl as Barbara Niemens, a colleague of Mathieu “to whom she absolutely had to speak.”
- Uncle Mat, it's a lady who wants to see you, announces Prune.
- Barbara? What are you doing here ?
- I came to see what you were doing since we had to go to the Resident Doctors' ball and we didn't have time to talk about it again. I remind you that it's tonight.
Mathieu seems annoyed.
- How did you find out where I was?
- I asked the hospital for the contact details you had given to contact you in the event of an emergency for one of your patients. As a colleague, they told me this without problem.
Mathieu seems more and more upset.
- As you see, I'm busy, with my niece and my daughter.
- Your daughter ? Is it true what is said in the corridors? You found yourself a girl, just like that, by chance!
- My private life is none of your business; no more than she looks at the hospital staff, Mathieu retorts dryly.
- It still concerns me. We went out a few times, and suddenly you're never available, you don't respond to any of my texts, and you never have time to talk to me when we run into each other. Is this little girl the one who is going to disrupt our lives and our plans? A girl you had never heard of!!!
Mathieu faces Barbara and coldly declares:
- We went to the restaurant a total of three times to talk about our mutual patients, and that was the end of it. The last time was almost two months ago and it was then you who talked about going to the Resident Doctors' ball together. I told you I'd think about it and I haven't confirmed anything since.
- But I would like... Barbara to start.
Mathieu cuts her off energetically.
- Now go home, get ready for the ball and have fun. Prune, will you walk Barbara to the exit?
- Of course, Uncle Mat! replied Prune, who had placed herself behind Maïa, as if to reassure her cousin.
Prune approaches Barbara to accompany her to the door, and she says to her:
- You are pretty, but you are not nice!
Once Barbara has left, and the sound of her car's engine disappears in the distance, Mathieu approaches Maïa and says tenderly:
- No one will come between the two of us from now on, I promise you, not your mother, not anyone.
It was then that Prune asked:
- So, shall we finish this card game?!
The game was resumed, at first without enthusiasm, then little by little, the atmosphere returned. After, they watched "Home alone" together and all three were dying of laughter at the miseries that befell the two burglars thanks to little Kevin's inventions.
Finally, at supper time, Mathieu proposed to settle for hot chocolate and toast for meals then light a fire in the fireplace and roast marshmallows.... The little girls were delighted with this picnic improvised!
The evening ended with joy and laughter when they asked that Thomas tell them a bedtime story. “Like when I was little” said Prune, which made her uncle laugh, who called her “old Prune”, triggering a burst of laughter from the two little girls. “Old Prune! my cousin old Prune!” repeated Maïa, laughing heartily.
They ended up falling asleep without much difficulty. The anecdote of the visit of Barbara Niemens seemed to have fallen into oblivion.
Mes mille et une passions au fil des jours : couture, tricot, bricolage bois et carton, broderie, fimo, graphisme digital, écriture d'histoires et photo, réunis dans des mises en scène réalisées avec mes acteurs préférés : des poupées.
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